“ On se raconte des histoires en pensant que ca ira, ce regard extérieur qu’apporte Réagir est indispensable. ”

Guy cultive une petite exploitation de 64ha (assolement blé-orge de printemps-luzerne-betteraves et colza). Installé dans les années 80, il a également repris 92 ares de vignes en 1987.

 

Pourquoi avez-vous contacté la cellule Réagir ?

Après de nombreuses mauvaises années, et d’importants problèmes économiques, je croulais sous les factures. Cela a déclenché une forte détresse psychologique. J’ai pris la décision d’arrêter l’exploitation en 2017.

Grâce à la cellule, j’ai a pu ouvrir les yeux sur ma situation et y faire face. Je ne voulais pas voir ce qu’il se passait. Il m’a fallu prendre du recul sur ma situation.

J’ai ainsi pris la décision de partir à la retraite et Réagir a pu m’aider à préparer ma sortie.

La cellule m’a permis de « réagir » par rapport aux finances. J’ai aujourd’hui moins de problèmes financiers et je rembourse les dettes qu’il me reste.

Sans la cellule, j’aurais sans doute eu besoin de revendre son exploitation.

 

On constate une évolution du nombre d’agriculteurs en difficulté, comment l’expliquez-vous ?

Cela s’explique en partie par des couts et des charges qui augmentent mais des prix qui n’augmentent pas, voir diminuent. De plus, l’effondrement des primes PAC n’arrangent en rien la situation des agriculteurs. Enfin, les terres ne valent plus rien, ce qui n’encouragent pas les banques à prêter.

 

Réagir constate qu’il y a un grand nombre d’agriculteurs en difficulté mais peu osent demander de l’aide, quel serait votre message pour ces agriculteurs ?

Je ne regrette pas un seul instant d’être venu chez Réagir. Pour moi, c’était l’unique solution.

On se raconte des histoires en pensant que ca ira, ce regard extérieur qu’apporte Réagir est indispensable. Il faut faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard.

La cellule Réagir est formée de conseillers qui ont des connaissances, notamment techniques, que les agriculteurs n’ont pas forcément et dont nous avons besoin pour pouvoir nous en sortir, gérer notre exploitation.

 

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