Pourquoi ne pas rendre un peu de ce que ce milieu m’a apporté ?
Je suis adhérent de l’AROPA 51-08 (association de retraités du para-agricole). Début 2018, j’ai reçu, comme tous les adhérents, une information sous forme de lettre qui expliquait les difficultés actuelles de l’agriculture, l’existence de « REAGIR » et ses besoins.
Qu’est-ce qui vous a incité à devenir bénévole ?
En tant que membre de plusieurs associations Rémoises, je donne aussi souvent que possible un peu de mon temps libre. Comme dirigeant ou tout simplement pour préparer une animation interne, un événement ponctuel qui ne pourrait pas exister sans l’aide de bénévoles.
Tout d’abord, j’aime beaucoup le milieu agricole. J’y suis né, j’y ai passé toute ma jeunesse et mon activité professionnelle m’a permis d’y rester pendant presque 40 années. Pourquoi ne pas rendre un peu de ce que ce milieu m’a apporté ?
Puis, mon métier m’a mis plusieurs fois au contact de cas difficiles en raison de problèmes techniques, financiers, psychologiques… Nous n’avions pas toujours la « réponse » à toutes ces difficultés. A l’évidence, ces personnes souffraient mais nous étions parfois démunis.
La troisième raison est plus personnelle. Quand j’avais 17 ans, l’exploitation familiale a disparu «par obligation » suite à des difficultés financières…Je suis donc sensibilisé par ces problèmes.
Je n’ai pas encore beaucoup de recul puisque je n’ai débuté qu’en septembre dernier. Les rencontres avec les exploitants demandeurs ont eu lieu pour la plupart au bureau mais je me suis déjà déplacé chez eux. C’est intéressant et très utile de les rencontrer dans leur environnement mais le choix leur revient naturellement. Sinon les échanges ont lieu beaucoup par mail ou par téléphone.
A ce jour j’ai eu des contacts avec 5 exploitants seulement car je débute.
J’ai découvert des personnes très dévouées, à l’écoute et avec beaucoup d’empathie. J’ai tout de suite été mis à l’aise et j’en profite pour les remercier. Mon apport personnel est différent du leur évidemment. Ils sont très impliqués dans leur mission qui reste délicate alors que mon rôle est de leur faciliter la tâche et les épauler dans certaines situations simples. Au final ce qui compte vraiment c’est d’apporter à l’exploitant ce qu’il attendait de la cellule Réagir.
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